Les matières radioactives sont un risque pour les êtres vivants, notamment celles produites par la filière nucléaire, des milliards de fois plus actives que celles naturellement présentes dans l’environnement. Leur effet est très complexe à évaluer car il dépend de nombreux facteurs : la nature du rayonnement radioactif (alpha, bêta ou gamma), l’activité, le mode d’exposition (externe ou interne). Les organes touchés n’ont pas tous la même sensibilité, et certains éléments, ingérés, s’y concentrent davantage. Le plutonium 239, inhalé, se fixe dans les poumons ; l’iode 131 dans la glande thyroïde, le césium 137 dans les muscles ou le cœur, etc.